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  • PIERRE Michel FR
    « Le grain. Un même mot pour désigner la sensualité d’une peau, l’aspect d’une pierre, le caractère d’une photographie. Voir et toucher. Mais aussi sentir et ressentir les frôlements de l’air ou des battements de pluie, ou des ressacs d’océan. Annick Maëlle fige ces moments fragiles en opposant souvent le minéral et la vie, en laissant s’affronter des rencontres improbables, mises en scène avec ce qu’il faut de désir pour faire frémir l’image. Les corps y sont libres dans des gangues de grès ou de calcaire et leurs ombres tremblent au gré d’une lumière d’aube. Comme un monde qui se crée, hésite, se replie, s’étire, se transforme, se dilue pour se lover enfin dans notre imaginaire. Et ne plus le quitter. » Michel PIERRE – Historien, écrivain, Attaché culturel.
  • MOTHE Florence FR
    « ... les photographies d’Annick MAËLLE n’ont rien d’un itinéraire philologique où chaque plan cautionnerait la relation édulcorée d’une vie antérieure. Elles sont un essai d’histoire permanente, une manière de révéler à ceux, nombreux, qui ne savent pas voir des géométries complexes et inconnues qui s’entrecroisent poétiquement dans des formes que l’on croit naturelles parce qu’elles sont belles et s’inscrivent dans l’espace comme un simple geste de la main ... Ici, pas de grandiloquence. Une image simple et vraie, noire et blanche, et grise, et beige, et cendre et aile ... Images parlantes et secrètes dont la rigueur ordonnée émeut plus qu’elle ne décrit... » Florence Mothe – Écrivain
  • M Ann FR
    « L’itinéraire photographique d’Annick MAÊLLE nous ramène sans cesse à la génèse de la matière et à sa densité. Le minéral s’allie le plus souvent à l’humain, au corps, nous surprenant par une cristallisation qui s’impose au travers d’images abstraites et sensuelles dont le grain appelle le toucher. Épithalame saisissant qui rythme le volume, le mouvement, la profondeur et la légèreté.»
  • LAGORCE Jean-Christian FR
    Des Racines et des Hommes Parcours et lieux : Le parcours proposé par Annick MAËLLE s’énonce selon le mode d’un cheminement à travers une expression à la fois poétique, sensuelle et [a]temporelle du monde vivant et des cycles de la nature. Le lieu devient le théâtre de multiples scènes placées sous les signes d’Apollon et de Dionysos ; le monde chtonien semble en effet converser avec le divin (racines et arbres divinisés) et la contingence est surprise dans une caresse faite à l’éternité. Ce lieu est ouvert et voit se déployer la nature : une forêt saisie dans ses imperceptibles mouvements lors d’une journée. Installations : L’image du réel se démultiplie sur des supports différents : les photographies, installations et vidéos confrontent les protagonistes du règne vivant attachés à des temps, cycles et rythmes différents. Cette mise en perspective tisse un réseau de correspondances entre ces temps autonomes. L’ensemble s’ordonne, se confond et s’unifie en une subtile alchimie. Platon et l’anamnèse : Cette représentation suggèrerait la Comedia dell’Arte actualisée si elle ne se prolongeait par un questionnement sur l’image et sa vocation, ambiguë, de révéler ou d’occulter la vérité. Annick MAËLLE évoque alors peut-être ces vérités enchâssées dans une gangue opaque. Son travail ne laisse plus qu’une mince pellicule sur une vérité possible, un voile que vous aurez soin de lever au prix de quelques efforts : il s’agira dès lors d’élire ou se détourner des images, de les révéler et se laisser révéler par elles en les confrontant à votre vérité. Car si l’Ame a déjà contemplé le monde des idées, c’est au fond de soi qu’il faut en chercher la réminiscence. Jean-Christian LAGORCE
  • Ben Dhia Moez FR
    "Tu sais, l'autre jour, même si j'ai regardé ton book très rapidement en moins de 5 minutes, dans une gare de train, debout, et tournant rapidement les pages... j'en ai gardé une grande impression, ... même si je ne me souviens plus des "images" (à part une ou deux photos, car il faut dire que tes photos sont souvent loin d'être "simples")... j'ai gardé l'émotion qui s'en est dégagée et qui ne s'est pas encore dissipée, cette émotion ravivée par les quelques photos que j'ai pu voir sur ton blog. ... même si la qualité des photos "physiques" est de loin meilleure et impressionnante. En fait, je suis de loin plus sensible aux photos de vivants, à ces corps que tu arrives à mélanger à d'autres formes de vie ou de non vie ou dont tu fais ressortir toute une expression... ce ressenti que j'ai en voyant ces photos suscite carrément en moi l'envie d'être eux, d'être dans la photo :) ... est-ce un narcissisme inconnu jusque là ou est-ce une envie de faire partie de l'oeuvre, si... captivante par son mystère et la vie qui s'en dégage... je n'en sais trop rien... et merci pour toutes ces émotions amicalement "